Le ressenti, les émotions….

Des réactions à ma peinture, traduites en mots.

« Sans faire tomber une seule goutte de rosée
doucement ondule le lespédèze »

La peinture de Marie Gély a la fulgurance du haïku…
Instants figés, c’est ainsi que nous pouvons ressentir le tressaillement de ses couleurs.
Née de sa force intérieure, elle nous laisse longtemps après l’avoir appréciée un souvenir fortement imprégné d’aboutissement et de plénitude.
Comment de ces gestes vifs et spontanés l’artiste arrive t’elle à nous transmettre sa palette de sentiments intérieurs, image à l’instant T  de son moi profond ?
Il est peu courant de voir un tel travail, le peintre n’ayant pas avec ses outils accès facilement à la brièveté du ressenti d’un moment. Marie a cette qualité rare de fixer dans la couleur le court instant d’une émotion qui s’évanouit telle une volute de fumée.
Instantané, concision, évanescence et détachement, Marie, dans sa recherche picturale se rapproche fortement de cette culture orientale. Là réside probablement la source d’une inspiration riche et étonnante.
Que la succession de ces instants éphémères puisse vous apporter  la sérénité…

Michel Boidart, à propos de l’exposition « La branche de lespédèze »

Une âme vive, une âme à vif
Déposer délicatement son âme sur un morceau de toile, trouver la forme juste, le trait qui dit l’essentiel, la courbe qui touche, et conjuguer ces petits bouts d’humanité avec les couleurs qui s’imposent presque d’elles-même…
Rien de moins que cela, rien de plus non plus, faire que le tout soit dans le moindre point, la moindre trace…
Elle réussit ce pari, Marie, celui de laisser éclater sa force, ses colères, mais de toujours les enrober d’un  écrin de douceur, de rondeur…une courbe placée ici, une dominante de couleur placée là…
Cette harmonie fait un genre unique, très personnalisé, où on devine sans cesse, où on plonge pour s’immerger dans un espace original, dans lequel se reflète parfois l’éclat de votre propre être profond, profond.
Les choses sont ainsi faites que vous pensez venir découvrir une oeuvre et vous finissez par vous retrouver transportés dans une réflexion profonde sur la nature des choses, des sentiments, aussi…c’est peut-être un peu de tout cela qui se joue, à chaque oeuvre, chaque instant, un dialogue muet avec l’artiste où elle vous montre l’éclat de son âme et où elle vous invite à réfléchir aux couleurs de la votre.
Carlos Rodriguez
Ton tableau, c’est la vie qui passe telle un sismographe ou un électrocardiogramme, avec sa douleur épaisse en convoi arythmique. Traversée jusqu’à la  blessure, jusqu’au sang qui s’infiltre dans la terre. Silence.
La tache de la passion est tout en haut, propulsée d’une giclure, en suspension, presque oubliée mais bien là qui attend son temps, au-dessus du grand halo bleuté d’une espérance.
C’est le chaotique train noir et rouge de la vie, vu à travers la vitre éclatée d’un énorme rêve blanc et bleu. Un rêve profond et tourmenté. Désiré, éclairé, éclaboussé.
On regarde, on observe, on réfléchit. S’y reconnait-on un peu? Silence.
Cl Brunet

Leave a reply

Souhaitez-vous vous inscrire à ma Newsletter ?

pour suivre mes actualités, découvrir mes prochaines expositions...